Paroisse Les Estables

St Philibert

 La paroisse des Estables était un prieuré-cure, bénéfice ecclésiastique à la collation de l’abbaye  St Chaffre du Monastier depuis 1087 et plus tard du sacristain de l’abbaye jusqu’à la révolution. Avec les chartreux de Bonnefoy qui détenaient  la seigneurie et les cisterciens de Mazan qui y possédaient de vastes domaine le bénédictins du Monastier étaient ici en véritable situation de concurrence monastique. Au porte du Vivarais, l’église à l’artitude de 1340 mètres est la plus haute du Velay. Dans le vocable de St Philibert, faut-il voir une référence aux bénédictins de Tournus, installés à Goudet depuis l’époque carolingienne ?

L’église romane :

L’église romane comporte deux travées de nef, une de chœur, une abside à cinq pans, quatre chapelles formant bas- cotés ajoutées de chaque coté, une tour porche. Conservée jusqu’aux premières années de XX° siècle, a été remplacée en 1904 par un édifice néo-roman  qui, à l’exclusion de quelques matériaux, n’a rien conservé de l’édifice primitif.           L’orientation est différente : la nouvelle église est orienté nord- sud.  Elle ouvre sur un parvis en terrasse qui donne par deux escaliers sur une place ménagée au centre du village, disposition assez monumentale.

Un projet :

Un projet a été établi par l’architecte Pierre Verdier en 1902. Les inventaire se 1905 interviennent dans ces entrefaites avant l’achèvement du chantier. L’eglise a été achevée sur un plan simplifié du style roman, le plus pur. En 1986 une restauration intérieure est  accomplie par le cabinet d’architecture André Saugues.

L’extérieur de l’église : 

L’extérieur de l’église se caractérise par une grande sobriété ; seule une corniche courant autour de l’édifice est portée par une série de corbeaux en profil simple. Le massif d’entrée, traité dans un style néo-roman, est constitué par un avant-corps d’une travée surmontée d’une tribune et supporte le clocher aux baies à colonnettes. Le portail d’entrée est orné de colonnes sommées de chapiteaux composites et couvert par des arcs à ressauts formés de deux rouleaux. On notera la présence d’un élément en remploi dans le choeur, au nord : un écu aux armes de France

L’église actuelle :

L’église actuelle donne, à l’intérieur, une impression de légèreté et d’espace, nef et collatéraux, communiquant  par des arcades largement ouvertes. Comme dans une église halle, les collatéraux sont presque aussi élevés que la nef qu’ils éclairent. La nef se termine par une abside, les collatéraux chacun par une absidiole.  L’abside est de plan polygonal, les absidioles de plan hémisphérique à l’interieur et polygonal à l’extérieur. La nef à quatre travées est couverte par une voûte en berceau segmentée par doubleaux. Le collatéraux sont couverts de voutes en pendentifs de plan carré séparées également par des doubleaux . Les baies éclairent l’édifices au moyen d’une série homogène de vitraux portnt en majorité la signati=ure de maître verrier ponot Charles Borie.