Paroisse Lafarre

Cette église :

Cette église vient d’être restaurée par l’entreprise les ateliers de Chanteloube   guidée par les conseils précieux de la commission d’Art sacré du Diocèse du Puy sous la responsabilité de Mr Michel Ramousse et de Bernard Garnier. Nous remercions Mr le maire et son conseil municipal pour cette belle réalisation. L’ensemble Paroissial St Jean Paul II a participé au financement des travaux.   Il n’est pas possible de parler de la paroisse de Lafarre sans citer l’abbé François Liabeuf, originaire du village de La Théoule, qui fut chapelain de l’Empereur Napoléon III.  L’église de Lafarre lui est redevable de plusieurs œuvres d’art qu’il a léguées à la paroisse.   Un bel ostensoir dédicacé à l’abbé François Liabeuf, chapelain de l’empereur et deux peintures sur toile placées dans la nef de l’église, mais décrochées pour la période de travaux.

La première toile :

La première toile était placée dans la chapelle de la Vierge, au dessus de l’autel et en partie cachée par une statue en plâtre représentant Notre Dame de France. Elle représente Saint Jean Baptiste offrant une colombe à l’enfant Jésus.  La seconde placée du côté droit de la nef représente Sainte Julitte, martyre. Après les édits de l’empereur Dioclétien contre le christianisme, Julitte fut arrêtée pour sa foi à Tarsi en Galicie, où elle s’était enfuie avec son jeune enfant et deux de ses femmes. Conduite devant le tribunal du gouverneur Alexandre, la sainte proclame  hautement qu’elle est chrétienne. Le juge ne connaissant plus alors de limite à sa cruauté, ordonne au bourreau d’arracher l’enfant des bras de sa mère, puis la condamne au martyre.  Ces deux toiles refusées par le jury du salon de 1863, furent exposées, par décision de S. M. l’Empereur  au salon annexe, Palais des Champs-Élysées le 15 mai 1863. L’artiste qui a peint ces œuvre est Amanda Fougère, née à Coutances (Manche)  élève de Steuben et Monvoisoin.

Une restauration :

Une restauration serait souhaitable, car ces peintures ont souffert de l’humidité de l’église avant les travaux assainissement de l’édifice.   Il convient, pour terminer, de dire un mot sur le monument aux morts (en bois) placé dans l’église. Ce monument était jusqu’à ces dernières années le seul de la commune permettant de célébrer les cérémonies patriotiques de devoir de mémoire. Exemple unique dans le département, il mentionne non seulement les 12 morts de la commune, mais aussi les 7 mutilés réformés Une phrase rappelle le souvenir des grands blesses et des prisonniers pour lesquels il est demander à Dieu de leur donner Force et Patience. Une restauration, en urgence, s’impose pour sauver ce monuments simple et particulièrement touchant.