Paroisse Coubon

St Georges

HISTOIRE :

L’église  St Georges de Coubon est donnée à l’abbaye du Monastier par le vicomte de Polignac et le Seigneur de Fay. L’abbaye la confera à son prieuré de St Piere de Monastier  au Puy qui nommait encore à la cure juste avant la révolution. Le St patron principal était St Etienne, St Ferreol était le patron secondaire. Un édifice a assurément existé à cette époque. De l’édifice roman, il ne subsiste que la partie centrale de la façade entre les deux contreforts et celle-ci a été remaniée. L’ensemble de l’église a été construit vers le milieu de XIX° siècle car elle était devenue trop petite. Vers 1832, l’église menace ruine. Un projet d’agrandissement et alors proposé et les plans dressés par l’architecte Roux. La date de 1833 gravée dans la chapelle St Férreol marque le début des travaux. Le Clocher est bâti entre 1838 et 1844 sur un plan un peu différent de celui proposé par l’architecte. La petite fenêtre amortie en mitre a été ouverte en 1875.

Description, architecture :

La façade a été surmontée d’un clocher-mur à deux niveaux, abritant quatre cloches, l’ensemble étant sommé de trois frontons, imités du pignon de la cathédrale du Puy dont le central est surmonté d’une croix antéfixe. Les Portes de la partie basse sont couvertes en plein cintre, dont les clefs sont ornées de deux masques humains, un jeune et un vieux. Le porche central est couvert d’une voussure à trois rouleaux sans tympan, ce qui est traditionnel en Velay. Les rouleaux des arcs reposent sur des colonnettes en arkose  et des chapiteaux néo romans. La porte sculptée par l’abbé Bayard, ver 1836 est dans le style Louis XVI affiné.  A  l’intérieur, une nef unique à faux transept se termine par une abside hémicirculaire  couverte d’un cul- de –four. La voûte en plein cintre est divisée par des doubleaux aux claveaux en fausse pierre et les murs sont percés régulièrement de baies sans remplages. Le seul véritable objet ancien à l’intérieur est un bénitier de fracture naïve orné d’une tête aux cheveux frisés. Le mobilier est assez fourni en statues, tableaux et vitraux. Du XVIII° siècles datent les statues en bois doré de St Ferréol, St Georges, deux anges et de la Vierge. Une campagne de dons de vitraux dans les années 1875 a honoré aux choix des donateurs différents ( St Louis, St François Régis, St Charles Borromée, St Férréol, St Joseph, Ste Anne, St André, St Vincent de Paul et St Henri )ainsi que le Christ, St Pierre  et les apôtres.

Ces vitraux :

Ces vitraux, très colorés et de bonne facture, sont représentatifs du renouveau du vitrail après 1850, dans un style néo-gothique prononcé, à une période où les saints sont presque les seuls thèmes retenus. Dans le bras nord du transept, un tableau représente St François bénissant Assise et intéressant par le traitement du sujet inspiré par la peinture du début du XVII° siècle. La porte sculptée est l’œuvre de l’abbé Bayard curé de Coubon en 1836, ainsi que les tableaux en bois représentant les quatre évangélistes qui ornaient l’ancienne chaire de l’église. Devant l’église au pied d’une croix, sont déposés deux cippes funéraires gallo-romains qui étaient à l’origine le long d’une voie antique